?? Souvenirs qui, se coagulant petit ?? petit avec d’autres, similaires, progressivement prennent corps. Les souvenirs ne sont en rien purs, et jamais seule objective chronique du r??el, mais toujours patin??s, remodel??s, renforc??s ou au contraire ??rod??s, mais en tout cas sculpt??s et resculpt??s par le temps, les besoins, les fantasmes, les d??sirs… La m??moire travaille. Sa t?¢che de m??tabolisation est sans fin. Et le pass?? revisit?? et revisit?? toujours change ainsi de forme et de valence. La m??moire, toute m??moire, puisque vivante, est prospective. ??, D??mons me turlupinant, p. 73.